Casilda Desazars se spécialise en Scénographie à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris au concours de laquelle elle est reçue major. Elle y reçoit une bourse pour partir à la Parsons School de New York, puis aux Beaux-Arts de Vienne en master. C’est grâce à ses quinze années de chant à la Maîtrise Saint-Louis de Gonzague qu’elle se passionne pour les arts vivants.
Polyvalente, elle prend souvent en charge la scénographie, parfois la mise en scène, mais aussi la création des costumes et des affiches de ces spectacles. On lui confie ces tâches dans Grease, Didon et Enée de Purcell, Les Fables de la Fontaine mises en musique par Rémi Gousseau, L’Hôtel des deux mondes d’E.-E. Schmitt, Les Dialogues des Carmélites de Bernanos, ou encore de nombreuses opérettes d’Offenbach (La Périchole, Barbe-bleue, Orphée aux Enfers, La Grande Duchesse de Gerolstein, Le Voyage dans la Lune, La Princesse de Trébizonde) aux Estivales de Puisaye, avec Philippe Brocard à la mise en scène. C’est aux côtés de Philippe Lelièvre qu’elle crée les décors pour Le Crime de l’Orpheline et Il était une fable au Théâtre Le Ranelagh.
Dans un domaine plus plastique, elle s’essaie à différentes techniques : peinture, gravure, papier découpé. Le Musée de la Toile de Jouy lui commande deux installations, et elle signe la nouvelle architecture d’intérieur de l’établissement scolaire Franklin. Elle imagine un spectacle d’après Les Djinns de V. Hugo pour « Les événements spectaculaires » de la BnF, et performe dans Puis il devint invisible avec la compagnie « Manque Pas D’Airs ». Elle imagine le dispositif scénique d’Attention, les Apaches ! au Théâtre de l’Athénée, et les premières illustrations en hommage à des compositrices oubliées pour « La Boîte à Pépites » de Elles Women Composers.
Après avoir pris en charge la scénographie, les illustrations et les costumes de Normandie de P. Misraki, les décors du Tour du Monde en 80 Jours au Théâtre Mogador, ceux des Aventures du Baron de Münchhausen avec le Concert Spirituel, et le dispositif du « Réveillon du Frivol’s Club », Casilda signe la scénographie et les costumes de Cole Porter in Paris au Théâtre du Châtelet avec les Frivolités Parisiennes, ainsi que les décors du Chat du Rabbin d’après la BD de J. Sfar au Théâtre de l’Œuvre. Elle est engagée dans plusieurs projets pédagogiques et donne des cours de stop-motion à des CE1 dans le cadre du projet « De Mômes et d’Opérette ». Récemment, elle signe les scénographies de Coscoletto de J. Offenbach au Festival d’Avignon, Silence sur la ville (création d’opéra policier) au Théâtre Impérial de Compiègne, Les Deux Léo (création d’opéra-jazz) à l’Opéra de Vichy, et Les Travaux d’Hercule de C. Terrasse aux Estivales de Puisaye. Elle imagine avec Tiphaine Maire la scénographie de l’exposition « Le Roi Lion sort de scène » sur les 20 ans de la comédie musicale Le Roi Lion à Mogador. Casilda prépare les décors d’Une Tempête d’Aimé Césaire au Théâtre éponyme de Fort-de-France.